Les chiffres clés

Texte d’introduction
Tous les 3 ans, nous organisons une grande collecte de données auprès des Régies afin de dresser un état des lieux chiffré de la situation socio-économique des Régies.
Image
chiffres couleur

Dénommé OSCAR pour Observatoire Socio-économique des Caractéristiques des Activités des Régies, cet outil statistique réunit un grand nombre d’indicateurs utiles pour rendre compte de l’activité économique et sociale des Régies.


 

Quelques chiffres à retenir :

Implantées sur l’ensemble du territoire national, les 127 Régies de Quartier et Régies de Territoire représentées par le Mouvement des Régies couvrent 291 quartiers prioritaires où vivent plus d'un million d’habitants.

Fort de 13 000 salariés et de 2 500 bénévoles, ce réseau d’associations labellisées porte, aux côtés de 150 collectivités et de près de 350 bailleurs sociaux, un projet original entre insertion par l’activité économique, économie solidaire et éducation populaire.

Une Régie moyenne :

  • 98 salariés (49 ETP) dont 1/3 de contrats de droit commun et 2/3 répartis à part égale entre contrats aidés secteur marchand (CDDI) et contrats aidés secteur non marchand (CUI-CAE)
  • Un Conseil administré par une moyenne de 19 bénévoles (dont une majorité d'habitants) ;
  • Un budget moyen de 1 680 000 euros
  • Un chiffre d'affaires d'environ 930 000 euros dont 25% avec les collectivités et 45% avec les bailleurs.
  • Une masse salariale de 1 275 000€ ;
  • Une moyenne de 7 marchés contractualisés avec ses partenaires (espaces verts et extérieurs, second œuvre du bâtiment, nettoyage, gestion des encombrants et sortie des containers, remplacement de gardiens, médiation, activités concourant à recréer du lien social…) ;
  • Deux fois sur trois, la Régie est le premier employeur du quartier.

A l’échelle nationale, les 127 Régies de Quartier et de Territoire :

  • 94% des Régies interviennent dans un quartier politique de la ville ;
  • 291 quartiers prioritaires couverts par les Régies
  • 2 500 bénévoles
  • Près de 13 000 salariés chaque année ;
  • 800 marchés publics contractualisés dont 50% de marchés adaptés (Art. 14 ou 30) en 2021
  • 76% de ces marchés relèvent des achats socialement responsables
  • Un taux de sortie dynamique de 58% ;
  • Un ratio autofinancement variant entre 50 et 75% selon la nature des conventionnements IAE ;
  • Un développement endogène contribue (croissance de 5 à 9% par an au cours des dernières années)

 

Titre du document
Oscar : l'observatoire statistique des Régies, données 2019
Document
Titre du document
Rapport d'activité 2022
Document

Qu’est-ce qu'un quartier politique prioritaire de la ville (QPV)?

La politique de la ville est une politique de cohésion urbaine et de solidarité envers les quartiers les plus défavorisés. Elle vise à restaurer l’égalité républicaine et à améliorer les conditions de vie des habitants en mobilisant toutes les politiques publiques.

Pour identifier les quartiers prioritaires, un critère unique est retenu : la part de la population ayant un revenu inférieur à 11 250 euros par an. Ce sont ainsi 1 514 quartiers situés dans 859 communes qui bénéficient de la politique de la ville.

Les quartiers de la politique de la ville bénéficient d’interventions visant à améliorer la qualité de vie des habitants et à réduire les inégalités socio-économiques. Le contrat de ville est l’outil de gouvernance pour coordonner au niveau de chaque territoire les orientations et les engagements des partenaires institutionnels, économiques et associatifs.

Plus d'informations sur la politique de la ville :

Les dispositifs en faveur de l'emploi des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville (rapport de la Cour des Comptes)

Rapport d'information sur le bilan de la politique de la ville (Sénat, juillet 2022)


Qu’est-ce que le monde rural ?

Les territoires ruraux désignent désormais l’ensemble des communes peu denses ou très peu denses d’après la grille communale de densité. Ils réunissent 88 % des communes en France et 33 % de la population en 2017.

les territoires ruraux ont ceci en commun qu’en moyenne les disparités de revenus y sont nettement plus faibles que dans l’urbain, du fait d’une moindre présence de ménages sous le seuil de pauvreté dans les communes sous influence d’un pôle, et du fait d’une moindre présence de ménages aisés dans les communes les plus isolées. (source INSEE)